Skateboard création

Travail sur bois d’Érable teinté

Découd-vite en placage d’Érable canadien

J’aime bien travailler de vieilles planches de Skateboard. Mais rapidement, le choix des couleurs est devenu assez restreint et trouver de vieilles planches difficile. J’ai donc décidé de commander des placages d’Érable canadien teinté utilisés pour la fabrication de planches de skate. 

Je peux ainsi agencer à ma guise les couleurs ce qui m’offre une grande liberté graphique et surtout je peux réaliser des blocs à presque n’importe quelle taille. Ce qui est idéal pour la création de découseurs pour les couturières ou de stylos pour les amoureux de l’écriture.

Je travaille également sur un projet de création de bijoux.
 

Pourquoi le choix de l’Érable canadien ?

Tout simplement car il est traditionnellement utilisé dans l’assemblages de planches modernes. Le climat canadien permet à l’arbre de grandir de manière homogène avec peu d’imperfections (nœuds …), une bonne densité tout en restant assez léger. 
Les skates sont souvent composés de 7 à 9 plis (feuilles de bois fines), pour mes carrelets je suis plutôt entre 10 et 12 plis, pour la création de filets, je contreplaque généralement entre 3 et 6 feuilles.



Pour découvrir certaines de mes créations vous pouvez vous rendre ici ou ici

Un stylo vieux de 5000 ans ?

Aujourd’hui j’ai testé le tournage de bois de Morta. Il s’agit de bois datant de l’age de bronze. A l’époque la mer se retire après avoir envahi des forêts de chêne, les racines fragilisées par l’eau saumâtre ne permettent plus aux arbres de tenir debout et petit à petit il tombent et s’enfonçant dans la tourbe.

Va s’en suivre un long processus de fossilisation à l’abri de l’oxygène, avec une « ébonisation » du bois tandis qu’il se charge en silice.

La plupart des « chênes noirs des marais » ou Morta sont âgés de 3000 à 8000 ans plus le bois est ancien plus il est noir et chargé en silice.

Il a longtemps été utilisé dans la fabrication de pipes car il ne brûle pas Il est aujourd’hui fortement apprécié par les couteliers.

Mon ressenti sur le tournage de ce bois : c’est assez spécial à tourner contrairement à du chêne classique la matière est extrêmement sèche mais pas très dure, pas de long copeaux mais plutôt beaucoup de minis éclats. J’avais eu presque la même sensation avec du Kossipo très sec de plusieurs dizaines d’années mais qui était plus dense. On a peur « d’accrocher » à tout moment mais sans que ça n’arrive jamais. Avant ponçage il semble presque poreux mais ça disparaît au premier passage d’abranet.

La couleur finale est noir/verdâtre avec de légères nuances dorées. Mais il peut arborer nombre de couleurs et de nuances en fonction de l’âge et de la nature des sols où il s’est fossilisé. Il en existerait même avec des teintes bleues en Croatie révélant un sol riche en cobalt.

Bref c’est un bois qui sort de l’ordinaire que j’ai eu plaisir à tourner pour la première fois, le kit stylo utilisé et les photos ne lui rendent pas hommage, je tenterais je pense un plume, ou un rasoir.

Vous pouvez retrouver ce stylo ici

Aujourd’hui j’ai testé le tournage de bois de Morta. Il s’agit de bois datant de l’age de bronze. A l’époque la mer se retire après avoir envahi des forêts de chêne, les racines fragilisées par l’eau saumâtre ne permettent plus aux arbres de tenir debout et petit à petit il tombent et s’enfonçant dans la tourbe.

Va s’en suivre un long processus de fossilisation à l’abri de l’oxygène, avec une « ébonisation » du bois tandis qu’il se charge en silice.

La plupart des « chênes noirs des marais » ou Morta sont âgés de 3000 à 8000 ans plus le bois est ancien plus il est noir et chargé en silice.

Il a longtemps été utilisé dans la fabrication de pipes car il ne brûle pas Il est aujourd’hui fortement apprécié par les couteliers.

Mon ressenti sur le tournage de ce bois : c’est assez spécial à tourner contrairement à du chêne classique la matière est extrêmement sèche mais pas très dure, pas de long copeaux mais plutôt beaucoup de minis éclats. J’avais eu presque la même sensation avec du Kossipo très sec de plusieurs dizaines d’années mais qui était plus dense. On a peur « d’accrocher » à tout moment mais sans que ça n’arrive jamais. Avant ponçage il semble presque poreux mais ça disparaît au premier passage d’abranet.

La couleur finale est noir/verdâtre avec de légères nuances dorées. Mais il peut arborer nombre de couleurs et de nuances en fonction de l’âge et de la nature des sols où il s’est fossilisé. Il en existerait même avec des teintes bleues en Croatie révélant un sol riche en cobalt.

Bref c’est un bois qui sort de l’ordinaire que j’ai eu plaisir à tourner pour la première fois, le kit stylo utilisé et les photos ne lui rendent pas hommage, je tenterais je pense un plume, ou un rasoir.

Vous pouvez retrouver ce stylo ici

Pilulier Steampunk

Besoin d’emporter partout un traitement, voire un remontant ? 
Autant le faire avec élégance avec ce pilulier Steampunk. Certes, il ne vous donnera plus l’heure de la prise mais il est quand même plus classe qu’une boîte en carton  je l’ai réalisé à base de mecanismes de montres et d’un vieux cadran de montre à gousset métalllque. L’ensemble est coulé dans de la résine epoxy transparente.

 

 

Tournage de stylos

Je vous propose de découvrir mes premiers essais de tournage de stylos en bois. Pour ces premières pièces j’ai utilisé des kits de stylos billes et kits de porte-mines. Ces kits sont proposés souvent dans divers placage (Or, Chrome et « gun metal »). Pour le choix du bois j’ai opté ici pour des carrelets en Amarante, Olivier, Ébène et bubinga. L’ensemble des finitions sont réalisées à l’huile dure aprés un ponçage fin et minutieux. Bon visionnage

L’ivoire végétal – la noix de Tagua

La noix de Tagua

Noix de Tagua avant usinage 

La noix de Tagua est issue de la graine d’un palmier tropical, le Phytelephas Macrocarpaque l’on trouve principalement en Amérique du sud notamment en Colombie, au Pérou et en Équateur.

La noix de Tagua est souvent appelée « ivoire végétal » car sa couleur, sa texture et sa durée de vie sont semblables à l’ivoire animal.

le Phytelephas Macrocarpaque pousse dans un milieu très humide et produit des fruits sous forme de grosses gousses. Lorsqu’elles sont mûres, les gousses de Tagua tombent par terre en éclatant et répandant au sol entre 10 et 15 graines. L’arbre à Tagua peut produire jusqu’à 15 kilos de fruits par an et cela pendant 50 ans. On imagine facilement le nombre d’éléphants par arbre que l’on peut sauver en utilisant cette matière première.

Avantages :

Les avantages de l’ivoire végétal sont multiples. Non toxique, c’est un produit naturel dont les formes sont uniques car aucune graine n’est semblable à l’autre…il s’agit d’une véritable alternative esthétique à l’ivoire.

Pour les récoltants locaux, la récolte de la Tagua permet d’obtenir des revenus issus de l’exploitation raisonnée de la forêt, ce qui ralentit la déforestation.

Utilisation :

La noix de Tagua fût utilisée jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale pour fabriquer les boutons des uniformes de l’armée américaine. Le plastique finira par supplanter l’utilisation d’ivoire végétal. En Europe elle fait son apparition à la fin du XIXème en Allemagne qui l’utilise pour de petits ornements ou pour fabriquer des boutons. Aujourd’hui l’ivoire végétal est principalement utilisé dans la bijouterie et le tournage d’art. C’est un matériau facile à usiner, non toxique et on peut le teindre.

 

Quelques essais de tournage :

 

Pythagore et le tournage sur bois

Les maths dans vos projets de bricolage :

 

Aujourd’hui je vous propose de faire un peu de maths, au travers de la résolution du problème suivant :

La problématique :

Le bois brut est naturellement rond que ce soit sous forme de tronc ou de branche. Le problème c’est que selon le travail à effectuer on peut être amené à utiliser des pièces de section carré. Du coup comment définir le côté d’un carré en fonction du diamètre du tronc ? Et surtout quelle formule en déduire ?

La solution :

En couchant sur papier la problématique rapidement se dessine la solution

 

Imaginons un tronc ayant pour diamètre d=6 cm, en dessinant le carré on voit tout de suite que le diamètre correspond à l’hypoténuse du triangle ABC. D’après le théorème de Pythagore le carré de l’hypoténuse (d) est égal à la somme des carrés des côtés opposés (ab²+bc²=ac²). Sachant qu’un carré possède des côtés égaux que l’on nommera x, on peut dès lors poser l’équation suivante :

  • x²+x²=d² (avec d=6 seule donnée connue).
  • x²+x²=6²
    • 2x²=36
      • x²=36/2
        • x²=18
          • x=√18
            • Donc x est égal approximativement à 4,24cm.

Donc pour résumer pour un tronc de 6cm de diamètre en appliquant la formule 2x²=d² on sait que l’on pourrait potentiellement débiter un carrelet d’un peu plus de 4cm de côté.

 

Pour finir, je vous ai donné un exemple avec le débit d’un carrelet, mais cette formule peut servir dans beaucoup d’autres projet où il est nécessaire de déduire un carré compris dans un cercle. Pour beaucoup les mathématiques ne sont pas passionnantes, mais elles sont souvent nécessaires dans beaucoup de projet de bricolage.

Porte-lames tournés

Lors de mes divers bricolages je suis souvent amené à utiliser des petits scalpels pour les découpes fines ou pour retravailler de petits objets. Jusqu’à maintenant j’utilisais souvent des porte-lames bon marché du commerce avec un corps en aluminium. Même si ils font le boulot qu’on leur demande, ils restent légers et peu agréables à utiliser. Avec l’acquisition de mon tour à bois j’ai décidé de me fabriquer quand c’est possible mes propres outils. J’ai donc découpé le corps de quelques porte-lames afin de les remplacer par un corps en bois. Plus lourds et épais ils s’adaptent bien à la main et sont bien plus agréables au touché.

 

 

 

Quelques exemples de réalisations :

Papier stratifié

Comment recycler de vieux papiers ?

 

Dans cet article j’aimerais partager avec vous une technique permettant de recycler de vieilles BD abîmée ou tout autre ouvrage défraîchi. Ici une vieille BD de Lucky Luke dont une partie des pages étaient arrachées. La première étape consiste à détacher quelques pages et de découper des carrés proches de la taille de l’objet final espéré (ici une bague). Commence alors un long et fastidieux travail de collage à la colle vinylique en superposant une cinquantaine de couches (ça varie selon l’épaisseur du papier). Placer enfin le tout sous presse. Si vous ne possédez pas de presse un étau peut faire l’affaire.

 

 

encollage du papier

 

Après 24h minimum de séchage, il est temps de préparer le support avec un ponçage du bloc afin de révéler les différentes couches de papier. Ici à vous de d’insister ou non sur les différentes zones pour accentuer ou non l’effet. j’ai à cette étape applique une première couche de vernis-colle.

Ponçage du bloc

 

Il est temps maintenant de découper la forme finale, j’ai donc choisi une forme arrondi pour l’adapter à un petit support de bague réglable. Après un vernis à la bombe, Je trouve le résultat final intéressant.

 

On peut modifier l’effet final à l’infini en fonction du papier choisi, un exemple avec du papier Canson® :

Liste du matériel nécessaire :

  • Vieux livre ou feuilles de papier coloré.
  • Paire de ciseaux ou scalpel.
  • Colle vinylique (colle à bois)
  • Presse ou étau
  • pinceau
  • Vernis-colle (facultatif)
  • Bombe de vernis laque.

Shou Sugi Ban

Le Shou Sugi Ban (ou Yakisugi) est une technique de bardage ancestrale japonaise qui consiste à protéger le bois par une action de carbonisation suivie d’un refroidissement à l’eau, d’un brossage et enfin d’une finition à l’huile naturelle. Ce traitement permet de protéger le bois contre les attaques d’insectes et paradoxalement du feu. J’utilise régulièrement cette technique dans mes projets. J’allie parfois cette technique à d’autres effets de textures comme dans l’article sur le test de l’effet céramique avec les peintures Pébéo. La répétition du processus de brûlage, rinçage et brossage permet sur certaines essences de mettre en évidence un relief important (voir photo décapsuleur mural ci-dessous).

Tube à cigare

Ce tube à cigare est « tourné » à partir d’un kit en cuivre qui forme le corps de l’objet. L’habillage est composé de cordelette de chanvre stabilisée grâce à plusieurs couches de  colle cyanolite. Le tout est travaillé sur un tour à bois avant ponçage, lustrage et application de bouche-pores et d’une finition à l’huile de paraffine. Il s’agit d’un cadeau pour un proche amateur de cigares à l’occasion des fêtes de fin d’année.