Papier stratifié

Comment recycler de vieux papiers ?

 

Dans cet article j’aimerais partager avec vous une technique permettant de recycler de vieilles BD abîmée ou tout autre ouvrage défraîchi. Ici une vieille BD de Lucky Luke dont une partie des pages étaient arrachées. La première étape consiste à détacher quelques pages et de découper des carrés proches de la taille de l’objet final espéré (ici une bague). Commence alors un long et fastidieux travail de collage à la colle vinylique en superposant une cinquantaine de couches (ça varie selon l’épaisseur du papier). Placer enfin le tout sous presse. Si vous ne possédez pas de presse un étau peut faire l’affaire.

 

 

encollage du papier

 

Après 24h minimum de séchage, il est temps de préparer le support avec un ponçage du bloc afin de révéler les différentes couches de papier. Ici à vous de d’insister ou non sur les différentes zones pour accentuer ou non l’effet. j’ai à cette étape applique une première couche de vernis-colle.

Ponçage du bloc

 

Il est temps maintenant de découper la forme finale, j’ai donc choisi une forme arrondi pour l’adapter à un petit support de bague réglable. Après un vernis à la bombe, Je trouve le résultat final intéressant.

 

On peut modifier l’effet final à l’infini en fonction du papier choisi, un exemple avec du papier Canson® :

Liste du matériel nécessaire :

  • Vieux livre ou feuilles de papier coloré.
  • Paire de ciseaux ou scalpel.
  • Colle vinylique (colle à bois)
  • Presse ou étau
  • pinceau
  • Vernis-colle (facultatif)
  • Bombe de vernis laque.

Shou Sugi Ban

Le Shou Sugi Ban (ou Yakisugi) est une technique de bardage ancestrale japonaise qui consiste à protéger le bois par une action de carbonisation suivie d’un refroidissement à l’eau, d’un brossage et enfin d’une finition à l’huile naturelle. Ce traitement permet de protéger le bois contre les attaques d’insectes et paradoxalement du feu. J’utilise régulièrement cette technique dans mes projets. J’allie parfois cette technique à d’autres effets de textures comme dans l’article sur le test de l’effet céramique avec les peintures Pébéo. La répétition du processus de brûlage, rinçage et brossage permet sur certaines essences de mettre en évidence un relief important (voir photo décapsuleur mural ci-dessous).

Test de la gamme « Ceramic » de chez Pébéo

J’aime particulièrement travailler le bois à la flamme après avoir tourné mes pièces, le brûlage permet de texturer la surface d’objets dont l’essence utilisée ne présente pas veinage flatteur. Aujourd’hui j’ai voulu tester une peinture à effet céramique commercialisée par la société Pébéo.

Avant application il est nécessaire de préparer la pièce avec plusieurs couches de Bouche-pores afin de rendre la surface non poreuse. La pièce est ensuite recouverte de plusieurs couches de peinture Ceramic rouge, faisant ressortir les craquelures issues du brûlage initial. Pour ce premier essai je trouve le résultat assez intéressant mais la couleur manque de profondeur (j’envisage de recouvrir le tout de plusieurs couches de vernis PU). le résultat en images :